Passer de 17 à 19 logements par hectare en 10 ans : augmenter l’offre sans affecter le cadre vie
Presque imperceptible du point de vue du « visage de la ville », la densification douce permet de répondre aux besoins en logement.
Demain, se loger au Pays Basque
En mars 2023, Sud Ouest et le collectif Entzun organisaient un grand débat intitulé « Demain, se loger au Pays Basque ».
Selon un sondage réalisé par le Groupe IFOP, 72% des sondés estimaient qu’il n’y avait pas suffisamment de logements au Pays Basque…
Mais ils étaient seulement 2% à penser qu’il faudrait densifier les villes, 5% à juger qu’il faudrait construire un peu plus élevé dans certains secteurs et 6% qu’il faudrait libérer des terrains pour construire de nouveaux logements…
Au-delà de la mobilisation des logements vacants, mais également de la lutte contre l’expansion incontrôlée des locations touristiques de courte durée (pour laquelle les élus du Pays Basque viennent de remporter une victoire éclairante), se pose la question de la& construction neuve.
Lors de ma participation au débat organisé par la CCI de Bayonne, j’ai défendu l’idée suivante : ce n’est pas le fait de construire que les habitants rejettent, mais la façon de construire, la façon dont nous avons construit ces dernières décennies et dont nous continuons à construire, en majeure partie, aujourd’hui.
Pour l’illustrer je prendrai le concept du village : non pas en tant que forme urbaine idéale, aboutie, qui serait meilleure ou plus populaire qu’une autre, mais plutôt en tant qu’exemple d’un processus alternatif d’organisation des constructions neuves, selon une forme de croissance organique ou de densification douce :
C’est-à-dire exactement l’inverse du processus selon lequel nous avons organisé le développement urbain ces dernières décennies en France et une voie que nous pourrions expérimenter pour faire évoluer, doucement, les espaces bâtis hier, justement, en restant dans les clous du ZAN.
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