Le BIMBY au service de l’intergénérationnel

Par
2 min de lecture.  |  Publié le 05/12/2024 sur | Mis à jour le 05/12/24

par

URBANISME | novembre-décembre 2024 GÉNÉRATIONS

Une des voies pour sortir de la crise du logement consiste à loger les jeunes chez les moins jeunes … ou, du moins, sur le même terrain, dans le même jardin.

Le BIMBY au service de l’intergénérationnel : c’est dans le numéro de Novembre et Décembre 2024 de la Revue Urbanisme.

Extraits :

Rares sont les collectivités à ne pas être concernées par les enjeux de redistribution de logements, avec, d’un côté, des familles cherchant à se loger dans des zones bien desservies et relativement centrales, de l’autre, des personnes âgées souhaitant rester dans leur quartier, mais dans un logement adapté à leurs besoins.

En 2021, le ZAN objectif fixé dans le cadre de la loi climat et résilience, est venu renforcer un phénomène, apparu il y a un peu plus d’une décennie : le BIMBY.

L’acronyme Build in my back yard [ Construire dans mon jardin ] soulignait déjà ce besoin de densifier des zones souvent pavillonnaires et distendues, où les terrains pouvaient atteindre 2’000 m2. Ainsi, certains lotissements ont vu leur moyenne d’âge grimper au fil des ans, alors même que les maisons n’étaient adaptées ni par leur surface ni par leurs équipements à des occupants en perte d’autonomie.

Villes Vivantes, 1er opérateur de la densification douce, joue le maillon entre les particuliers et les collectivités.

Nous proposons aux collectivités d’aller mobiliser les propriétaires pour adapter l’offre de logements aux besoins du territoire, explique Thomas HANSS.

L’une des 1ères expérimentations s’est déroulée au Creusot-Montceau, en Saône-et-Loire. Le principe consiste à proposer aux particuliers un entretien gratuit avec des professionnels de l’architecture, de manière à les aider à concrétiser leur projet. La modélisation 3D permet de visualiser le résultat et envisager des solutions nouvelles grâce aux compétences des experts mis à disposition.

Souvent, les propriétaires choisissent de construire une petite maison de plain-pied sur leur propre terrain, puis de vendre leur maison principale généralement à une famille qui va la rénover. L’objectif des aînés est de s’assurer de rester dans leur environnement, avec leurs repères.

Plus rarement, son équipe accompagne la création d’une construction destinée à l’accueil d’un parent, comme une alternative à la maison de retraite.

Enfin, un dernier cas de figure consiste, lorsque le terrain n’est pas adapté ou les finances plus contraintes, à aménager un appartement au rez-de-chaussée des maisons construites sur un sous-sol complet non enterré, typiques des années 1960. Cette méthode, qui parfois demande d’y ajouter une annexe, permet de disposer d’un logement adapté à moindre coût. Le reste de la maison est ensuite proposé à la location, les retraités bénéficiant ainsi d’un revenu supplémentaire…

La suite de l’article est en accès libre ici, sur le site du Groupe Caisse des Dépôts.