Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Pourquoi aujourd’hui personne n’est-il satisfait des OPAH ?
Parmi les collectivités, les financeurs, les bénéficiaires, et parfois les opérateurs de suivi animation, il est rare d’entendre un discours exempt de critiques, au-delà de la fierté légitime liée à des rénovations emblématiques et à la résolution de situations de mal logement poignantes.
Je vous propose d’aborder deux ressorts de cette insatisfaction:
Une étude pré-opérationnelle définit des objectifs qualitatifs et quantitatifs… sur un échiquier à 4 dimensions :
Ces 4 dimensions sont croisées avec une 5ème, beaucoup plus subjective : la capacité estimée d’attractivité du futur dispositif auprès des porteurs de projets, par ses modalités financières, techniques administratives et par le niveau de performance des opérateurs susceptibles d’être mobilisés.
La consultation des fiches infocentre sur anah.gouv.fr montre des résultats nuancés, notamment sur le locatif (PB). Malgré des biais d’actualisation, les chiffres tracent une tendance lourde. Quelques exemples récents :
Les chiffres portent sur les les dossiers « agréés », sachant que dans certains départements, l’Anah cite le chiffre de 25% des dossiers “agréés” jamais “soldés”.