Politique de rénovation mono-orientée vs service d’accompagnement sur-mesure
Comment avons nous pu concevoir, avec un particulier, un projet qui a permis d’accueillir 10 personnes tout en désimperméabilisant ?
Les autorisations de logements toujours en baisse en février 2024
F.L. | batiactu.com
La base : pour qu’un logement soit construit, il faut qu’il soit autorisé.
Sur 12 mois glissants, 102’000 logements autorisés en moins. Et 95’000 logements mis en chantier en moins.
Nous n’en n’avons jamais aussi peu autorisés depuis l’année 2000, et par conséquent, jamais aussi peu mis en chantier.
30’000 logements, seulement, autorisés en février 2024 :
“Sur douze mois glissants, le secteur émarge à 364’800 logements autorisés à la construction, soit 101’900 de moins que lors des douze mois précédents (-21,8%). Dans le même temps, on estime que 283’900 logements ont été mis en chantier, soit 95’700 de moins (-25,2%).”
Ce sont les “plus faibles totaux depuis 2000“, remarque le Ministère.
Pour qu’un choc d’offre s’opère, il faut commencer par un choc d’autorisations.
Certes les coûts de construction et les taux d’emprunts sont plus élevés, certes les conditions conjoncturelles sont extrêmement difficiles.
Mais autoriser – intelligemment, il ne s’agit pas d’autoriser tout et n’importe quoi, mais d’autoriser plus et mieux – est un acte administratif, immatériel, qui ne dépend ni des taux d’emprunt, ni des coûts de construction.
Aujourd’hui, des projets pourtant financés et économiquement viables, sont déposés, refusés, ralentis, attaqués.
Aujourd’hui, d’autres projets financés et économiquement viables, ne sont pas déposés car ils ne sont pas, en l’état actuel des règles des plans locaux d’urbanisme, autorisables.
Aujourd’hui, des plans locaux d’urbanisme de territoires dans lesquels les besoins ne sont pas satisfaits opèrent des tours de vis supplémentaires conduisant à réduire davantage les droits à bâtir, en densification notamment, et donc le volume de projets autorisables, comme c’est le cas par exemple de la 11e modification du PLUi de Bordeaux Métropole adoptée début février 2024.
Aujourd’hui, tous les efforts ne sont pas réunis autour de cet objectif qui devrait être notre objectif commun : autoriser plus, lorsque c’est pertinent, vertueux, viable.
Pour cela il faut se mettre au travail :
Les conditions sont particulièrement difficiles, et nous ne maîtrisons pas tous les paramètres qui drainent cette crise du logement que nous traversons ? Les budgets publics ne sont pas infinis ?
Faisons de l’autorisation massive et intelligente notre objectif commun.
Et faisons en sorte que ce choc de droits à bâtir apaise l’inflation des prix du foncier constructible.
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